Les personnes mentalement fortes n’abandonnent pas facilement et elles sont compatissantes face à l’échec.

Nous avons tendance à penser que le succès tombe du ciel, comme la marraine fée de Cendrillon qui la transforme en princesse avec la baguette magique. Mais dans le monde réel, les choses se déroulent rarement comme dans les contes de fées. C’est pourquoi les personnes mentalement fortes savent persévérer et traiter leurs échecs comme des tremplins vers quelque chose de plus grand.

Il n’y a pas de meilleur exemple que Thomas Edison. Il a été l’un des plus grands inventeurs de l’histoire, peut-être le plus célèbre pour avoir inventé l’ampoule électrique, une découverte qui a complètement changé le monde. Imaginez un instant un monde sans ampoules !

Mais Edison a aussi inventé le stylo électrique, ainsi qu’une machine fantôme. Si vous n’en avez jamais entendu parler, ne vous inquiétez pas, les deux ont été des échecs complets. Et ils étaient loin d’être les seuls ratés d’Edison.

Malgré cela, Edison ne considérait pas ces tentatives comme des échecs. Au lieu de cela, il les voyait comme des occasions d’apprentissage, des occasions d’expérimenter avec ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas. Chaque fois qu’il échouait, il se considérait comme un pas de plus vers la réussite.

La puissance de cette façon de penser a été démontrée par la recherche. Des études ont montré que le travail est probablement plus important que le talent lorsqu’il s’agit de réussir.

Par exemple, les gens qui pratiquent de façon constante depuis dix ans, qui n’abandonnent jamais malgré des échecs constants en cours de route, finissent souvent par être meilleurs dans une compétence donnée que ceux qui, au début, semblaient naturellement doués.

Ceci s’appliquait aux joueurs d’échecs, aux athlètes, aux musiciens et aux artistes visuels. Et après 20 ans de travail acharné, même des personnes qui semblaient au premier abord sans talent pouvaient atteindre des normes de classe mondiale.

L’échec fait donc partie intégrante du succès. Mais quand même, personne n’aime échouer et la plupart d’entre nous s’accrochent encore à l’idée que l’échec est presque honteux. La clé pour surmonter la peur de l’échec réside dans la compassion de soi et dans le changement de votre façon de voir l’échec.

Prenons l’exemple d’une étude de 2012, dans laquelle les élèves qui avaient échoué à un test ont eu la possibilité de le repasser pour améliorer leurs résultats. Les résultats ont montré que les élèves qui avaient une vision plus compatissante de leur échec initial et qui n’y voyaient donc pas une atteinte massive à leur estime de soi ont étudié 25 % de plus pour le deuxième test et obtenu de meilleurs résultats que ceux qui avaient été découragés par leur échec initial.Il est donc important que vous appreniez à faire preuve de compassion à l’égard de vos échecs et de vos erreurs.

Mayele

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