Imaginez que vous êtes gestionnaire de compte au sein d’une équipe de trois employés. Même si vous travaillez tous avec la même diligence, vous découvrez que vos deux collègues reçoivent un salaire supérieur au vôtre.
Une telle situation serait injuste, n’est-ce pas ?
L’injustice explique en grande partie la situation actuelle de la rémunération des cadres supérieurs. Les directeurs sont régulièrement surpayés et les régimes de rémunération tiennent rarement compte du rendement du PDG.
Considérez que John Chambers, le PDG de Cisco Systems – l’une des plus grandes entreprises de télécommunications au monde – a ” gagné ” chaque année, en plus de son salaire de 300 000 $, 5 à 6 millions de dollars d’options sur actions et une prime de 400 000 $.
C’est beaucoup trop d’argent – aucun cadre ne peut gagner autant ! Mais le rendement n’est pas la seule chose qu’un régime de rémunération devrait considérer comme équitable. Il devrait également refléter ce que gagnent les autres PDG sur le même marché.
Les normes de l’industrie varient, et chaque industrie est soumise à des forces externes différentes. Par exemple, le secteur de l’énergie est sensible au prix du pétrole tandis que l’industrie de la technologie réagit au niveau des stocks dans la chaîne d’approvisionnement informatique.
Ces facteurs externes sont importants, car ils peuvent influer sur le rendement global d’un cadre supérieur. C’est pourquoi il est important que la rémunération du PDG reflète la rémunération de ses collègues dans le même secteur.
Ainsi, si une crise pétrolière fait grimper les prix à la hausse, le PDG d’une entreprise énergétique ne sera pas blâmé pour les mauvais rendements de l’entreprise. Même si le rendement du chef de la direction était irréprochable, il ne serait pas logique de baser la rémunération du cadre supérieur sur celle des chefs de la direction technologique qui travaillent dans un marché en plein essor.
