Vous avez déjà eu un de ces moments où quelqu’un vous dise quelque chose et ça vous colle à la peau ? Lors d’une collecte de fonds pour soutenir les sans-abri, le pasteur de l’église de l’auteure a dit quelque chose qui l’a ébranlée : « Quand vous détournez votre regard vis-à-vis d’un sans-abri, vous diminuez son humanité. »
Ces mots ont soudain mis en lumière un coin inexploré de son propre comportement. Constatant qu’elle se sentait mal à l’aise devant les paroles du pasteur, l’auteure a commencé à prendre conscience d’elle-même. Le besoin, le privilège et le jugement se sont heurtés lorsque l’auteur s’est rendu compte qu’elle aussi détournait son regard des sans-abri dans la rue.
Alors, il était temps pour sa première ébauche merdique : « Je n’aide pas assez les autres. J’ai honte de ce que j’ai et de ce que je fais alors, je ne peux pas regarder dans les yeux les gens que je devrais aider. DO MORE !!!!! » L’auteure renouait avec sa vie de privilèges, une vie très éloignée de la souffrance des sans-abri. Mais elle renouait aussi avec ses propres préjugés ; dès son plus jeune âge, elle avait pensé que demander de l’aide était un signe de faiblesse.
Réalisant qu’elle méprisait les sans-abri pour avoir demandé de l’aide, l’auteure s’est rendu compte qu’elle avait une autre révélation. Elle a compris que demander de l’aide n’est pas du tout une faiblesse. En fait, il s’agit d’un élément important du processus de montée en puissance. Il faut du courage pour se relever après un échec et il faut encore plus de courage pour demander à quelqu’un de vous aider.
