Si vous êtes comme la plupart des gens, vous inventez constamment des histoires pour donner un sens au monde et à la place que vous y occupez. Des récits comme celui-ci nous permettent d’éprouver un sentiment de but, d’appartenance et d’identité. Cependant, nous pouvons aussi commencer à nous sentir piégés par des histoires que nous racontons sur nous-mêmes.
L’objectif de l’autodiscipline, la deuxième étape de l’élévation vers le sommet, nous aide à garder ces histoires. En scrutant nos récits et en étant honnêtes avec nous-mêmes, nous pouvons en apprendre beaucoup plus sur la façon dont nous sommes dans le monde.
Normalement, lorsque nous ressentons de la douleur, de la colère ou de la frustration, nous avons désespérément besoin de comprendre ce qui se passe. La façon la plus simple d’y parvenir est de se raconter une histoire qui relie la lutte que nous vivons dans le présent à tout le malheur que nous avons vécu dans le passé.
Les choses peuvent commencer à avoir un sens, mais il nous reste aussi un récit nous faisant savoir qu’on a souffert toute notre vie et que cette souffrance va continuer. En mettant en marche l’autodiscipline, vous essayez de changer ce récit ; vous affrontez les conspirations et les confabulations que vous avez construites autour de vos luttes.
La façon la plus efficace d’y parvenir est d’écrire votre histoire sur une ébauche dans un premier temps. Il s’agit d’un compte-rendu brut, non censuré et émotionnellement motivé de la façon dont vous voyez vos efforts. Ces premières ébauches sont faciles à rédiger et peuvent même prendre la forme d’une liste à remplir à blanc. Par exemple : L’histoire que j’invente est :… Mes émotions me disent :…. Mon corps sent :… Ma pensée semble :…. Mes actions sont :…
De tels exercices nous éloignent de nos histoires. Il est plus facile de réfléchir à une histoire sur papier et de la regarder d’un point de vue différent. Bientôt, les conspirations et les pièges que nous nous sommes fixés deviendront clairs. Ces pièges sont précisément ce qui nous fait nous sentir coincés dans la vie. Donc plus vous êtes conscients de leur présence, moins vous êtes susceptibles d’y tomber.
