À quoi ressemble l’élévation vers le sommet ? L’auteure illustre sa propre expérience de la montée en puissance par une histoire brève, mais éloquente.
Après avoir accepté de prendre la parole lors d’une conférence, l’auteure a été informée par les organisateurs qu’elle devait partager une chambre d’hôtel avec un autre orateur. Elle n’était pas à l’aise avec cela, mais il a été clairement indiqué qu’il serait déplacé d’exiger sa propre chambre. Donc, voulant faire bonne impression, l’auteure a accepté de partager la chambre.
Sa colocataire s’est avérée être un désastre total. Elle a taché le canapé de l’hôtel avec ses bottes sales et a ignoré la règle antitabac de l’hôtel. Ce qui leur a causé des ennuis. L’auteure a été choquée et a eu l’impression d’être punie pour avoir accepté les exigences de l’organisateur.
Après avoir présenté son discours et s’être préparée à prendre son vol, elle a commencé à prendre conscience de ses émotions. Remarquant son propre jugement et ses pensées haineuses au sujet de tous ceux qu’elle a vus à l’aéroport, elle s’est demandé pourquoi elle se sentait si négative.
Elle a commencé à blâmer ses émotions en écrivant une première ébauche merdique parlant des événements de la conférence. Ce n’était pas long, mais tous les sentiments clés y figuraient : « J’étais facile et flexible (contre ma volonté) et au lieu d’être reconnaissant, les organisateurs de l’événement ont profité de moi. J’étais bonne. Ils étaient mauvais. Ce n’était pas juste et je ne le méritais pas. »
Après l’avoir fait, l’auteure a eu quelques réalisations. Ce qu’elle découvre sur elle-même est simple, mais révolutionnaire : pour éviter des ressentiments inutiles et frustrants, elle doit maintenir ses limites. Au lieu de blâmer les gens et de désespérer de l’injustice du monde, elle a décidé qu’à partir de maintenant, c’était elle qui était responsable de son propre bien-être, même sous la pression des autres.
