Le prêteur d’or de Babylone

Dans l’antre du prêteur d’or on retrouve Rodan, le fabricant de lances qui est face à un dilemme. Il a reçu une somme d’argent dont il ne sait pas exactement que faire et sa sœur sollicite un prêt de cet argent pour permettre à son mari de lui aussi devenir un riche marchand. C’est auprès du prêteur d’or que Rodan vient trouver conseil. Il en sort avec une autre vérité : il vaut mieux apprendre à pêcher que donner du poisson. En matière d’argent, il n’est pas sage de se laisser aveugler par les sentiments. D’ailleurs, l’auteur le dit lui-même : « Si tu désires aider un ami, fais-le de façon à ce que les tâches et les problèmes de celui-ci ne retombent pas sur toi. » L’or est appelé à se multiplier, à fructifier. Si la terre sur laquelle on vous propose de semer ne vous semble pas rentable, la garantie de récupérer votre mise n’est pas au rendez-vous, il vaut mieux passer son chemin de peur de perdre son trésor et tout ce qu’il peut rapporter. « Un peu de prudence vaut mieux qu’un grand regret ».

Mayele

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