« Si un homme a de la chance, il est impossible de prédire l’étendue de sa richesse. Jetez-le dans l’Euphrate et il en ressortira avec une perle à la main » (Proverbe babylonien)
Salles de jeu, paris hippiques ou sportifs, nombreux sont ceux qui aspirent à la fortune en risquant de petites sommes pouvant rapporter gros. Ce désir d’avoir de la chance était aussi présent dans le cœur des hommes d’il y a quatre mille ans que dans le cœur des hommes d’aujourd’hui. Et pourtant, l’histoire n’a retenu aucuns de ceux ayant fait fortune par cette entremise. À dire vrai, dans les jeux de hasard, « les chances se retournent contre l’homme et vont toujours au propriétaire de la salle de jeu. » C’est l’opportunité qui fait le larron. « La chance attend et vient à l’homme qui saisit l’occasion ». Il y a toujours un commencement à l’acquisition des biens. Pour tous les hommes, ce premier pas est le plus important, car il marque le passage d’un homme qui gagne à partir de son propre labeur à un homme qui retire des dividendes de son or. Pour dire que « la chance n’est pas quelque chose de désirable, qui peut arriver à l’homme sans effort de sa part ». Au travers d’un débat avec des hommes de tout âge, Arkad démontre que la manie de remettre à plus tard est ce qui empêche les hommes de saisir leur occasion, cette habitude de retarder inutilement la prompte décision est une plaie, un ennemi redoutable à vaincre par la détermination. En somme, la chance prend la forme d’une occasion. L’action te conduira vers les succès que tu recherches. Georges S. Clason termine ce chapitre par une maxime : « LES HOMMES D’ACTION SONT FAVORISÉS PAR LA DÉESSE CHANCE »
