Les tablettes d’argile de Babylone

Place à l’archéologie. Un professeur fait la découverte de sa vie lorsqu’il se retrouve face à 5 tablettes. À la lecture de celles-ci, il constate que les problèmes d’antan n’ont rien à envier à ceux de ces jours. Les fameuses 5 tablettes relatent les difficultés d’un certain Dabasir pour rembourser ses dettes. Vous en conviendrez comme moi que ce Dabasir pourrait aussi bien être votre voisin de palier, que votre boulangère ou encore la personne qui assise en face de vous dans le métro.

Dans la première tablette, Dabasir, l’esclave fraîchement affranchi s’en remet à la loi des 10%. Chaque mois, il met de côté un dixième de ses biens. Avec 7/10 de ses biens, il survient aux besoins de son foyer. Sur la 2ème tablette, il parle du 3ème pan de son plan : rembourser ses dettes avec les 2/10 de ses revenus. Ces créanciers allaient devoir faire preuve de patience mais dans tous les cas, il veut honorer ses dettes. Sur la 3ème tablette, Dabasir a commencé à rembourser ses dettes, certains créanciers l’ont accueilli avec clémence, d’autres moins. Sur la 4ème tablette, Dabasir exprime sa joie de parvenir à ses fins. Il est conscient qu’il n’a pas à rougir de sa situation, quand bien même sa femme et lui ne mangeraient que des céréales. Vaut mieux cela que l’esclavage qu’il a connu. À chaque pleine lune, son ardoise diminuait tandis que son cheptel de chameaux et son épargne allaient en croissant. Respecter le plan à la lettre a permis à Dabasir et sa femme de s’acheter des habits, après des mois de réelle galère vestimentaire et de varier leur alimentation en y ajoutant de la viande. Au bout de 6 lunes (ou mois pour les lecteurs contemporains), Dabasir est riche de 21 pièces d’argent, mange à sa faim, s’habille correctement et a des dettes qui fondent comme neige au soleil. En respectant scrupuleusement le plan, l’ancien esclave est devenu un homme honorable. Sur la 5ème tablette, on a un Dabasir libre de toutes dettes, après 12 lunes. Avant de festoyer dignement avec sa femme, il a pu voir le respect à son endroit dans les yeux de ses créanciers. Même les plus durs au début ont salué sa détermination. Si un esclave a su rembourser ses dettes, à combien plus forte raison un homme ne serait-il pas capable d’atteindre l’indépendance financière ?

Ces tablettes ont trouvé écho dans la vie du professeur destinataire du courrier. Le prestige de sa fonction l’avait enfermé dans d’innombrables dettes, ainsi sa femme et lui vivaient dans la crainte du scandale. Comme ils n’en pouvaient plus, ils ont pris les conseils de Dabasir à leur compte. Au bout de 2 ans, leurs dettes étaient effacées mais surtout ils avaient trouvé un placement sûr et rentable pour leur 10%

Mayele

GRATUIT
VOIR