Chapitre Progression
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Le vieux Kalabab vient à son tour conter une histoire que l’expérience lui a enseignée. Il fait l’article d’Arkad, l’homme le plus riche de Babylone dont la sagesse est renommée. Il est de coutume pour les fils de riches d’attendre le décès de leurs parents pour hériter, mais Arkad a préféré faire différemment avec son héritier. Charge à ce dernier de prouver qu’il est digne d’hériter. À la différence de son père, il a commencé avec une bourse d’or et une tablette sur laquelle était gravée les 5 lois de l’or. Nomasir, fils d’Arkad a connu son lot d’échecs, d’arnaques et de revers jusqu’à se retrouver sans le sou et affamé. Il ne lui restait plus rien si ce n’était la fameuse tablette sur laquelle il était écrit ceci :
- « L’or vient volontiers, en quantités toujours plus importantes, à l’homme qui met de côté pas moins du dixième de ses gains pour créer un capital en prévision de son avenir et de celui de sa famille. »
- « L’or travaille diligemment et de façon rentable pour le sage possesseur qui lui trouve un placement profitable, se multipliant même comme les troupeaux dans les champs. »
- « L’or reste sous la protection de son possesseur prudent qui l’investit d’après les conseils des hommes sages »
- « L’or échappe à l’homme qui investit sans but dans des entreprises qui ne lui sont pas connues ou qui ne sont pas approuvées par ceux qui s’y connaissent dans la façon d’utiliser l’or »
- « L’or fuit l’homme qui le forcerait dans d’impossibles gains, qui suivrait le conseil séduisant des fraudeurs et des escrocs ou qui se fierait à sa propre inexpérience et à ses désirs romantiques d’investissement. »
