L’homme le plus riche de Babylone

Arrivés chez leur ami d’enfance Arkad, Kobbi et Bansir lui demandent pourquoi les dieux ont-ils été plus cléments avec lui qu’avec eux. Arkad ne se gêne pas pour les réprimander, arguant que les dieux n’ont rien à voir dans sa capacité à accumuler des richesses. Il leur explique qu’il s’est distingué parce qu’il a choisi de jouir de la richesse et pas la regarder de loin avec envie. Tout comme eux, il ne pouvait pas compter sur un héritage ou une intelligence supérieure. Mais il a fait fortune à force de patience et d’études. Il a, en son temps, eu à travailler dur pour au final voir ses bénéfices fondre comme neige au soleil à cause de futilités. Il a fait la rencontre d’un riche ancien, Algamish, le très riche prêteur d’argent, auprès de qui il a puisé la sagesse de l’expérience. « J’ai trouvé la voie de la richesse quand j’ai décidé qu’une partie de tout ce que je gagnais devait m’appartenir. Il en sera ainsi pour toi. » Par cette phrase énigmatique, il s’est vu remettre la clé de l’épargne. Un dixième de ses revenus mensuels mis de côté. Après avoir fait des investissements douteux, il a compris à ses dépens qu’il valait mieux s’en remettre à un bijoutier pour des bijoux qu’à un boulanger pour des étoiles. « Celui qui demande conseil concernant ses épargnes à quelqu’un sans expérience en la matière devra payer de ses économies pour prouver la fausseté des conseils. » Pour acquérir l’argent, le garder et l’utiliser, Arkad a dû apprendre à se suffire avec moins que ce qu’il pouvait gagner, apprendre à obtenir l’avis de ceux qui sont compétents par l’expérience acquise et prêts à la partager, enfin apprendre à travailler l’or pour lui. La volonté et la chance n’ont rien à voir dans le succès connu par Arkad. D’ailleurs, Georges S. Clason le dit bien : « L’occasion est une arrogante déesse qui ne perd pas de temps avec ceux qui ne sont pas prêts ». Aussi petite soit la tâche, Arkad a fait preuve d’une détermination inflexible pour la terminer. La vérité à retenir : « Une partie de tout ce que vous gagnez vous appartient ; conservez-la »

Mayele

GRATUIT
VOIR