Notre amour de la narration commence dès le plus jeune âge et les histoires sont au moins en partie responsables de la façon dont nous comprenons les idées et les concepts.
Il n’est donc pas surprenant que le conte d’histoires joue également un rôle important dans la réflexion sur le design.
Les penseurs du design utilisent les histoires pour rendre un produit plus lisible pour les clients. Pour développer une bonne histoire, un penseur du design doit considérer comment un produit a vu le jour et comment un client l’utilisera au fil du temps.
Il est important de noter que l’histoire doit impliquer le client à chaque étape, jusqu’au tout début de la vie du produit.
Pour l’entreprise de vêtements de plein air Icebreaker, cela signifiait relier un code à chacun de ses vêtements avec lequel un client pourrait suivre. Par exemple, la laine dans une veste à sa source en Nouvelle-Zélande, même à la ferme exacteoù les moutons mérinos sont soignés.
La façon dont un client utilise un produit tout au long de sa durée de vie doit également être prise en compte lors de l’élaboration d’une histoire.
Pour vendre un projet qui était essentiellement un prédécesseur d’un système GPS moderne, les concepteurs d’IDEO ont raconté l’histoire d’un marin naviguant d’un port à l’autre. Chaque « chapitre » de l’histoire décrivait un autre problème important que le marin rencontrait au cours de son voyage. Et chaque solution était une caractéristique qui devait être développée pour le système.
Mais les histoires les plus significatives sont celles que les clients peuvent écrire eux-mêmes. En impliquant les clients comme participants actifs dans l’histoire d’un produit, ils seront plus enclins à utiliser le produit ou le service.
La Croix-Rouge américaine en a profité pour inviter les gens à partager leurs histoires et leurs motivations pour donner du sang. La vie d’une mère a été sauvée grâce à une transfusion sanguine, par exemple. Cela a renforcé ainsi l’objectif d’inciter les donneurs à revenir.
Ces histoires rappellent aux donateurs le bien qu’ils font et motivent les nouveaux donateurs à contribuer également à cet « engagement commun ».