Au grand chagrin des parents, les enfants se demandent toujours pourquoi, même pour des choses les plus simples.
En découvrant et en essayant de comprendre le monde à partir de leur propre perspective de développement, les enfants sont toujours à la recherche d’idées qui les aideront à comprendre ce qu’ils voient et vivent.
De même, un bon penseur du design demande toujours, « Pourquoi ? »
Un tel questionnement nous permet de recadrer un problème, d’en comprendre les contraintes et d’utiliser l’information pour trouver une solution plus novatrice.
Au lieu d’accepter le monde « tel qu’il est » parce qu’’il a toujours été ainsi”, nous devons nous demander si une solution actuelle à un problème est la meilleure ou même si nous abordons le bon problème.
Avant l’agriculture moderne, les humains cueillaient des fruits et des légumes de près ou de loin. Cette tâche épuisante, parfois infructueuse, a été la façon de faire les choses pendant des milliers d’années.
Finalement, quelqu’un a demandé : Pourquoipassons-nous autant de temps à errer pour trouver de la nourriture alors que nous savons que les plantes poussent et produisent aussi des graines ? C’est en posant cette simple question et en l’utilisant comme tremplin pour l’innovation que l’agriculture par ricochet la civilisation est née.
Mais les bons concepteurs ne se contentent pas d’avoir découvert une solution à un problème. Ils veulent plutôt partager leurs idées dans l’espoir qu’elles seront mises à profit par d’autres innovateurs.
C’est facile d’être possessif avec les idées. Après tout, nous y avons consacré tellement de temps et d’énergie que nous commençons à les considérer comme faisant partie de nous-mêmes. Nous essayons donc de monopoliser le développement de nos idées et d’empêcher les autres de les bricoler.
Mais c’est terrible pour l’innovation ! Si une idée est partagée librement, elle s’améliorera rapidement et c’est une situation où tout le monde y gagne.
