Il ne suffit pas d’être aisé pour avoir une grandeur alors, il vaut mieux prendre des risques.

Vous aimez probablement être dans le confort total, n’est-ce pas ? Qui n’aimerait pas ? Mais bien que vous puissiez faire du bon travail dans un environnement pareil, la réalité c’est que vous n’accomplirez rien d’incroyable ou d’extraordinaire qui pourrait révolutionner le monde tout en étant aussi peinard et confortable. Pour changer le monde, il faut souffrir. Ce qui nous amène au deuxième principe qui est l’intrépidité : être audacieux et prendre des risques.

Imaginez les progrès qui auraient – ou plutôt n’auraient pas – été réalisés si les gens luttaient seulement pour le confort. Ou qu’en seraient-ils des choses incroyables que nous n’accomplirions pas si nous n’acceptions seulement les travaux que nous pouvions faire et que nous croyions être en mesure de gérer ? Tout cela ne semble pas très excitant, n’est-ce pas ?

Beaucoup de femmes se sentent gênées en entreprise. Mis à part le fait desesentir différentes, il y a aussi la pression de savoir que leur travail est le reflet de tout un groupe ou d’une ethnie bien particulière.

Bien que l’auteur soit honoré d’avoir été la première femme à présider la National Geographic Society, elle est également redevable à Eliza Scidmore qui fut la première femme membre du conseil d’administration de la société en 1892.

Scidmore a été remarquable sur plusieurs plans et cela est dû en partie au fait qu’elle a vécu avec le risque d’être pionnière.

À 19 ans, elle a fait partie de la première promotion du collège Oberlin qui a permis aux femmes d’obtenir leur diplôme. De là, elle a écrit un article de presse populaire sous le pseudonyme androgyne d’E.R. Scidmore qui lui a rapportéassez d’argent pour réaliser son rêve de voyager et de découvrir le monde.

En 1885, elle embarque à bord d’un bateau à destination de l’Alaska, 75 ans avant que cet État ne fasse partie des États-Unis. Après son arrivée, elle a écrit le premier guide touristique de la région – un véritable exploit ! C’est ainsi que Scidmore est devenue la première femme à écrire et à photographier pour le magazine National Geographic, un rôle qui l’a menée dans des pays lointains, notamment en Inde, en Chine, en Indonésie, en Russie et en Corée.

En tant que mère célibataire de deux enfants à la fin du XIXe siècle, on ne peut qu’imaginer combien ces voyages auraient été difficiles et risqués pour Scidmore. Mais elle avait envie de changer le monde et elle a accepté que de tels risques et désagréments en fassent partie.

Mayele

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