Servez-vous du travail des autres et évitez les regrets en prenant des risques audacieux.

Il est important de connaître les pionniers comme Eliza Scidmore, car le travail qu’ils ont fait et les portes qu’ils ont ouvertes peuvent vous faciliter la tâche aujourd’hui.

Bien que changer le monde ne sera jamais une promenade dans le parc, cela ne signifie pas qu’il faille repartir à zéro et réinventer la roue à chaque fois. Même l’inventeur Thomas Edison était bien conscient de l’importance d’utiliser ce qui existait auparavant.

Les gens pensent qu’Edison est un génie qui a été frappé à plusieurs reprises par ce qu’on appelle “des moments eurêka” au bout desquels les idées comme l’invention de l’ampoule lui sont venues à l’esprit. Mais même si Edison se croyait “bon à rien plus qu’inventeur”, c’est parce qu’il était très conscient des progrès réalisés par d’autres et de la façon dont il pouvait offrir ses propres ressources et son savoir-faire pour améliorer ces progrès.

Un exemple plus récent est celui de Justin Knopf, un agriculteur de cinquième génération qui s’est familiarisé avec l’approche de l’agriculture sans labour. L’érosion du sol et la dégradation de la terre fertile sont toujours un problème. C’était le cas à l’époque du bac à poussière et aucun labour n’offre aux agriculteurs la possibilité de conserver une plus grande partie de leur sol intact. Quand Knopf en a entendu parler, il a pensé que cela pourrait aussi aider à retenir plus de nutriments naturels dans son sol, un sujet qu’il avait appris à l’école.

Bien sûr, quand il a fait des tests, il a eu des résultats étonnants et peu de temps après, ses rendements ont grimpé de façon exponentielle. M. Knopf s’est montré ouvert, il a partagé ce qu’il a appris et il est maintenant considéré comme le chef de file d’un mouvement sans labour à part entière.

Changer votre façon de faire les choses peut être une proposition risquée, mais si vous voulez éviter les regrets, vous voudrez probablement commencer à prendre ces risques audacieux. Le regret le plus commun que les gens ont plus tard dans leur vie n’est pas qu’ils aient choisi de faire quelque chose de risqué. C’est plutôt qu’ils aient choisi de jouer aux plus prudents.

Regardez ce qui est arrivé à Kodak. Avant les années 2000, l’entreprise était leader dans le domaine du film photographique, avec environ 70 % du marché total. Lorsqu’on leur a fait la proposition d’investir dans le film numérique ou de protéger cette part de marché, ils ont décidé de s’en tenir à leur état actuel. En 2003, les ventes d’appareils photo numériques dépassaient celles des caméras de cinéma, et en 2012, Kodak a fait faillite. La leçon est claire : à moins de vouloir une vie pleine de regrets, il faut prendre des risques.

Mayele

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