Vous a-t-on déjà dit que vous êtes un penseur « gaucher » ou « droitier » ?
Si oui, vous savez déjà ce qui ne va pas avec tant de théories de gestion du temps et de productivité. Ces outils pensent qu’il n’y a qu’une seule solution pour tout le monde. Il suffit donc de faire plus de listes, disent-ils, et vous vous améliorerez.
Pourtant chacun a sa propre façon de travailler et ce qui aide une personne à être plus productive peut être nocif pour une autre. C’est pourquoi la façon la plus efficace de commencer à mieux travailler est de vous examiner et d’aborder votre travail d’une manière qui correspond à votre personnalité.
C’est là que l’évaluation du style de productivité peut être utile.
Une évaluation du style de productivité est un test basé sur les conclusions de Ned Herrmann, directeur de la formation en management chez General Electric depuis longtemps. Il examine comment le cerveau perçoit, traite, comprend, gère et communique l’information.
En d’autres termes, une évaluation du style de productivité explique comment les gens travaillent !
Bien qu’il existe de nombreuses personnalités différentes, le modèle d’Hermann propose quatre styles particuliers comme guide pour commencer votre évaluation. Quel est votre style ?
Le premier style est celui qui établit des priorités. Il est efficace avec son temps et utilise les statistiques, l’analyse réfléchie et la logique pour aborder et résoudre les problèmes. Au travail, il donne la priorité aux tâches les plus importantes et est ennuyé lorsque ses collègues discutent pendant qu’il y a du travail à faire.
Le second est le planificateur. Il aime faire des listes, organiser les données et faire les choses dans un ordre particulier. Lorsqu’il se met au travail, il revoit son horaire et secoue la tête à l’idée d’un projet de dernière minute que ses collègues plus désorganisés se démènent pour terminer.
Le troisième est l’arrangeur, qui se fie à son instinct pour prendre des décisions. Il travaille bien avec les autres et aime présenter l’information visuellement, comme dans un organigramme coloré. Sa principale préoccupation : « Comment cette décision fera-t-elle réagir les gens ? »
Enfin, il y a le visualiseur, il peut entrer dans une discussion animée et trouver un moyen de réorganiser tous les points clés pour résoudre les problèmes de chacun. Lorsqu’il prend des décisions, il déteste être entraîné vers le bas par les statistiques, mais il recueille les commentaires de chacun et les synthétise en quelque chose de nouveau – même si c’est contraire à ce qui a toujours été fait.
