Les scientifiques disent souvent qu’il n’y a rien de plus excitant que de découvrir quelque chose qui ne fonctionne pas, parce qu’on peut beaucoup apprendre de l’échec. Eh bien, c’est pareil avec les tests A/B : l’échec peut être une bénédiction.
Ce principe s’applique à tous les types d’échecs, y compris les plus petits. Parce que même les impasses qui semblent insignifiantes aujourd’hui peuvent être utiles plus tard.
Par exemple, lorsque la société Chrome a utilisé des images pour promouvoir ses vélos urbains, elle s’est demandé si l’utilisation de vidéos améliorerait leur rentabilité. Mais après une période d’essai de trois mois, les tests A/B ont révélé que l’utilisation d’une vidéo plutôt qu’une image n’avait aucun impact significatif.
Bien que l’on puisse dire que ce test “n’a mené nulle part”, il était en fait très instructif. Parce que maintenant, si Chrome veut implémenter les vidéos pour ses futurs produits, ils peuvent être sûrs qu’elles n’auront aucun impact sur la rentabilité.
Les tests A/B non réussis peuvent vous aider d’une autre façon, oui, elle vous donne des informations importantes sur vos utilisateurs.
Parlons de l’expérience du site de jeu IGN. Afin d’augmenter le trafic vers le site vidéo dédié (qui a rapporté une part importante de ses revenus publicitaires), l’IGN a testé l’effet du déplacement du lien “Vidéos” dans la barre de navigation de l’extrême droite vers l’extrême gauche. En fin de compte, cette modification a eu un résultat désastreux : Le nombre de clics sur les liens vidéo a diminué de 92,3 %, très étonnant. Mais il y avait une lueur d’espoir ! IGN s’est rapidement rendu compte que cela s’était produit parce que la plupart des utilisateurs du site étaient des anciens visiteurs de retour, qui n’avaient pas pu retrouver le lien après qu’il ait été déplacé. Bien que ce test n’ait pas immédiatement amélioré le trafic, il a permis à IGN de tirer une bonne leçon sur le nombre de ses visiteurs qui revenaient, et non sur les nouveaux utilisateurs.
