L’hormone dopamine peut entraîner une dépendance et les médias sociaux sont conçus pour déclencher la libération de dopamine

S’il y a un type d’expérience scientifique jamais présent dans l’imaginaire populaire, c’est bien celui dans lequel les rats voient leur comportement manipulé d’une certaine façon. Traditionnellement, les rats reçoivent des chocs alimentaires ou électriques pour encourager ou décourager certains comportements et tendances.

De telles expériences reposent sur la présence d’une certaine hormone dans le cerveau appelée dopamine. Et vous l’avez deviné, les humains y réagissent. Mais comment ça marche ?

Eh bien, lorsque la dopamine est libérée, elle s’attache aux récepteurs de plaisir dans le cerveau et nous éprouvons du plaisir. Si une activité spécifique entraîne systématiquement la libération de dopamine dans le cerveau, nous commençons à établir un lien entre cette activité et la libération de dopamine et nous y participerons le plus souvent.

Cette dose de dopamine a joué un rôle primordial lorsque les humains étaient des chasseurs-ramasseurs-cueilleurs. Cela nous a motivés à fourrager et à chasser, encore et encore ; manger a été une récompense qui a produit une nouvelle libération de dopamine.

L’inconvénient de la dopamine, cependant, est clair : elle peut aussi engendrer des dépendances et des envies indésirables.

Ceux qui connaissent la science peuvent utiliser la dopamine à leurs propres fins. Il suffit de regarder comment les médias sociaux sont conçus.

Prenez Ramsay Brown, le fondateur de la Start-Up Dopamine Labs, qui crée des algorithmes pour les applications de médias sociaux. Chaque algorithme est conçu pour déclencher une libération de dopamine dans le cerveau de chaque utilisateur. De cette façon, ils continueront à utiliser leur téléphone et à interagir avec l’application en question pendant plusieurs longues périodes.

Par exemple, un algorithme stocke les « Likes » ou les messages d’autres utilisateurs, mais il ne les transmet pas à l’utilisateur en temps réel. Au lieu de cela, l’algorithme prend note des modèles d’interaction de l’application de l’utilisateur et connait quand l’utilisateur est susceptible de passer à autre chose. À ce moment précis, l’application libère ses Likes et messages stockés. Cette rétroaction de l’utilisateur entraîne la libération de dopamine dans le cerveau de l’utilisateur. Ceci, à son tour, les maintient dans l’environnement de l’application. L’utilisateur devient accro.

Mayele

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