Il faut la permission des gens pour les diriger : bâtissez des relations de confiance et des relations positives pour tirer le meilleur parti de votre leadership.

Comme nous l’avons appris, les leaders de position gaspillent leur énergie à protéger leurs propres intérêts et leur pouvoir. La meilleure façon de se libérer de ce type de leadership est de se concentrer sur les autres plutôt que sur nous-mêmes.

Les avantages d’être plus tourné vers l’extérieur sont multiples : des relations positives et un environnement agréable augmentent les niveaux d’énergie et favorisent un milieu de travail agréable.

Pensez à ce qui arrive quand vous passez du temps avec des gens que vous n’aimez pas. Très probablement, cela épuise votre énergie et alimente une perspective négative. Au contraire, passer du temps avec des amis, c’est comme recharger ses batteries – on se sent énergique et plein de vie !

Alors, comment construisez-vous ces relations positives ? Vous devez obtenir la permission des gens pour les diriger. C’est la prochaine étape de l’échelle managériale.

Vous devez valoriser les gens autour de vous et les traiter en conséquence. Vous constaterez que si vous pratiquez un mode de communication positif, vous vous connecterez facilement avec les autres.

Pour ce faire, imaginez que vous commandez un collègue de travail de façon agressive ; il réagira probablement de façon défensive. Par contre, si vous restez calme et que vous lui demandez gentiment une faveur, il sera probablement ouvert à votre message, ce qui le rendra plus percutant.

Ce type de communication est crucial, car lorsque les gens autour de vous vous font confiance et se sentent appréciés, ils vous donnent tacitement la permission de les diriger.

En d’autres termes, les gens s’accrochent à des dirigeants en qui ils peuvent avoir confiance. Surtout lorsque votre milieu de travail fait face à des situations difficiles, le sentiment que quelqu’un veille sur tous les membres de l’équipe renforce les liens.

Par exemple, chez les Marines, soldats américains, l’une des valeurs fondamentales est de ne laisser personne derrière soi, quel que soit son statut. C’est pourquoi lorsqu’ils vont au combat, les officiers renoncent à leur insigne de grade. Ne pas porter ce symbole envoie un message clair : nous sommes dans le même bateau, nous vivons et mourons ensemble, quel que soit notre rang. Et cette philosophie joue un rôle clé dans la réputation imposante de l’organisation.

Le leadership consiste à produire les bons résultats : une bonne équipe a besoin d’un bon leader pour tracer la voie du succès.

Bien qu’il soit important d’obtenir la permission de vos subordonnés pour les diriger, dans la plupart des entreprises, les dirigeants ne sont mesurés qu’en fonction du résultat de leur leadership.

C’est pourquoi le niveau trois de l’échelle du leadership est la capacité de produire des résultats. Et pour tout leader, la meilleure façon de produire des résultats est de bâtir une équipe efficace.

Mais comment cela se fait-il ?

Tout d’abord, il est important de reconnaître qu’une équipe efficace n’est pas simplement une collection d’individus. Il s’agit plutôt d’un équilibre finement calibré de compétences et d’attributs divers. En d’autres termes, une bonne équipe est plus grande que la somme de ses parties parce que toutes les forces sont fusionnées pour compenser les faiblesses.

Pensez par exemple à une équipe de basket-ball, composée de joueurs spécialisés qui répondent parfaitement aux exigences de leur poste spécifique, qu’il s’agisse de dunking ou de tir à trois points. Les membres jouent dans leur propre zone de jeu, maximisant ainsi leurs forces et minimisant leurs faiblesses.  

Ce type d’action collaborative est également bien adapté à la résolution de problèmes complexes. Ou comme l’a dit l’entraîneur de basket John Wooden : “Quiconque marque un panier à dix mains.” Autrement dit, chaque fois qu’un joueur marque, c’est grâce à la contribution de ses coéquipiers.

Mais bien sûr, toute bonne équipe a besoin d’un bon leader, quelqu’un qui s’assure que tout le monde travaille ensemble et va dans la bonne direction.

Et ce leader est également responsable d’identifier les forces et les faiblesses pour composer l’équipe. Pour reprendre l’analogie du basket-ball, vous devez mettre vos meilleurs joueurs défensifs en défense et les meilleurs attaquants en attaque.

De plus, il est crucial pour l’équipe que le leader ne perde jamais de vue l’ensemble de la situation et qu’il trace un cap vers la destination finale.

Même dans le sport, l’objectif final n’est pas toujours évident. Tout comme en affaires, réussir au basket-ball est beaucoup plus complexe que de simplement “gagner le match”. L’entraîneur doit aussi se demander comment elle peut empêcher l’équipe de s’épuiser, pour économiser de l’énergie pour les prochains tournois. Dans le monde des affaires, les dirigeants doivent se poser les mêmes questions.

Mayele

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