Avez-vous déjà été paralysé par la peur de l’échec ? Vous n’êtes certainement pas seul si c’est le cas.
La peur de l’échec est courante et constitue un obstacle majeur à l’innovation dans les entreprises. Mais comment construire une culture téméraire ? Il ne suffit pas d’afficher quelques affiches inspirantes sur le mur.
L’une des clés pour surmonter la peur de l’échec est de favoriser un environnement à faible risque permettant un rétablissement rapide en cas d’échec. Mais à quoi cela ressemble-t-il exactement ?
En réduisant les enjeux de l’échec, vous créez un environnement qui permet à l’échec de se produire le plus rapidement possible et, à son tour, d’apprendre des erreurs.
Le développeur de logiciels Basecamp, basé à Chicago organise régulièrement des « avis de produits », une réunion au cours de laquelle les employés critiquent leur produit et parlent collectivement de tous ses échecs.
L’événement crée un environnement sécuritaire qui encourage les employés à admettre et à reconnaître leurs échecs afin de s’améliorer en tirant des leçons.
Dans un autre exemple, l’agence de publicité Ogilvy & Mather organise chaque année une simulation de remise de prix pour des « cascades qui mettent en péril la carrière ». Lors de cet événement stupide, chacun a la chance de reconnaître les imperfections et les erreurs communes de tous les employés.
Mais quel est l’intérêt de ces soirées loufoques et de ces avis ?
Désarmer rapidement et avec une blague le visage effrayant de l’échec permet aux gens de passer à la résolution de problèmes tout en favorisant une attitude saine face au risque qui se traduit par un meilleur moral général. Un meilleur moral mène aussi à plus de créativité.
Une autre clé est la création d’un climat de confiance mutuelle motivant les gens à prendre des risques sans qu’ils se sentent individuellement responsables des bêtises. Bref, les gens devraient avoir l’impression que s’ils échouent, l’entourage les protège c’est-à-dire qu’ils échouent tous ensemble.
Avant une représentation, les acteurs de The Second City échangent des accolades et des mots d’encouragement. Ce geste simple rappelle à chaque membre qu’il est soutenu et renforce l’idée que le groupe échoue et réussit ensemble.
